Collection de tracts et documents officiels [AC 51/5] : III Propagande de la collaboration et propagande Allemande: Propagande 'politique' : REX, [1935-1945] - Photo n° 524129
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Cette communication vous intéresse et vous connaissez des gens qu'elle peut intéresser, vous leur rendrez SERVICE en la leur transmettant. n Pendant qu'en soldats, le visage découvert et le front haut, nous luttons contre les hordes de la barbarie " slave, chez nous, on tue lâchement, bassement, dans l'ombre. On tue sans savoir qui l'on tue ni au nom de " quoi l'on tue. Mais ceux qui de loin et sans risques conduisent les actions des bandits et des terroristes sa-" vent ce qu'ils font et nous savons qui ils sont. Qu'ils prennent garde. Notre politique au pays a toujours été " une politique de conciliation, mais si notre avertissement n était pas compris qu'on sache bien que nous serons " sans piété quand nous commencerons la guerre chez nous . . . rien ne nous arrêtera. . à la Brigade Blanche nous opposerons la Brigade Rouge ... . Les vrais coupables peuvent ricaner encore, bientôt ils ne ricaneront plus " LEON DEGRELLE. s. avons attendu plus qu'on ne pouvait humainement nous demander de le faire. "Dés centaines d'hommes, de femmes et d'enfants sont tombés avant que ne vienne la première. réaction : Pour l'ensemble du pays, du 1 er janvier 1 943 au 1 er mars 1 944 on a compté 1 1 74 attentats à mobiles politiques ou à mobiles indéterminés ayant entraîné la perte de 740 vies humâmes, et cette statistique ministérielle repose sur des données fragmentaires. Des femmes ont été étranglées sur le bord d'un chemin de campagne parce que celui qui était leurs fils ou époux était volontaire dans la Légion Le père d'un légionnaire a les yeux crevés et est ensuite abattu. Un camarade des Ardennes considéré par la population de son village comme un bienfaiteur public est retrouvé dans un bois, pendu à l'aide de crochets de boucher plantés dans la gorge. L'épouse d'un mandataire rexiste tombé victime d'un attentat se réfugie à la ville voisine; on la retrouve étranglée dans sa demeure et, quelques jours plus tard, sa fille est abattue d'une balle anonyme. Un député permanent, homme désintéressé et se donnant corps et âme à sa tâche est mitraillé et sa femme tombe à ses côtés. Un bourgmestre est assassiné; deux mois après, sa mère, âgée de septante ans, subit le même sort. Des gosses de quatorze ans, membres de la jeunesse "Légionnaire meurent sous les balles des assassins. Partout, d'humbles militants ou des chefs d'organisation sont attaqués. Et cela ne sert à rien : Chez nous personne n'est indispensable ni irremplaçable, les volontaires pour la Légion se présentent plus nombreux que jamais, les inscriptions au Mouvement Rexiste suivent une courbe toujours ascendante, tous les Chefs qui tombent sont remplacés par des volontaires prêts à tous les sacrifices et à tous les risques, car " Nous luttons pour notre patrie, pour qu'elle ait sa place plus tard et qu'elle retrouve sa grandeur. Rien ne nous arrêtera, notre cri de ralliement, plus que jamais sera "VIVE LA BELGIQUE" L. D. Cela ne sert à rien sinon à confirmer que les vrais coupables ne sont pas ceux qui tuent. Nous n'avons pas de haine pour les malheureux qui, mus par le désir compréhensible d'échapper à la contrainte du travail obligatoire, se sont engagés dans un chemin par où des mauvais bergers les ont conduits jusqu'au crime crapuleux. Nous respectons ceux qui, pensant autrement que nous, sont ailes combattre sous l'uniforme des armées anglo-saxonnes. Mais nous faisons reposer sur les fausses élites de ce pays la responsabilité des crimes qni se commettent, et c'est indiscutable. Dans le grand nombre de tueurs arrêtés, il ne s'en est pas trouvé un seul qui ait agi seul, par idéal, et d'initiative. Les organisations de tueurs sont au service de la bourgeoisie, du clergé et des financiers qui défendent leurs intérêts, leur influence, leurs privilèges et même les organisations proprement communistes n'existent que graçe à leur appui. C'est fini nous sommes à un tournant, il faut choisir. " Jeudi 1 7 août à 1 3 h. 15' Oswald ENGLEBIN, second Bourgmestre du Grand Charleroi, sa femme et " son fils, ont été abattus par des terroristes. Dans la nuit du jeudi 1 7 au vendredi, TRENTE notabilités du " Grand-Charleroi ont été exécutées par mesure de représailles dont vingt à l'endroit même ou fut attaqué le " Bourgmestre. En outre, dix demeures patriciennes dont plusieurs châteaux ont été brûlées. Ces notabilités et " les propriétaires des immeubles brûlés étaient connus avec certitude comme appuyant les actions terroristes. " Ces mesures sont indépendantes de celles ordonnées par l'autorité occupante. " Il faut choisir. Nous, n'avons jamais cherché la guerre civile et nous n'en voulons pas. Nous sommes des soldats militaires et politiques, et recherchons les combats loyaux. La lutte homble qu'on nous impose nous l'acceptons et nous la gagnerons, parce que nous sommes plus nombreux, plus forts, et que nous n'avors pas peur de la mort. La Bourgeoisie, la Magistrature, le Clergé, la Finance, doivent choisir : ils feront reculer leurs brigades de "tueurs de choc" où ils seront eux-mêmes détruits. " Lorsqu'une communauté comme la nôtre est abandonnée absolument sans défense par la justice de son pays " elle a moralement le droit, et d'avantage même que le droit, elle a le devoir de rendre sa propre justice. Cette " justice spontannée ne peut'être que sommaire et expéditive, c'est-à-dire qu'elle ne connait qu'une sanction : " la mort. Lorsqu'il s'agit de tuer ou d'être tué, plus aucune discussion n'est possible : on tue ! V. M. «LA BRIGADE ROUGE »