Collection de tracts et documents officiels [AC 48/1] : II mouvements de résistance : C Grands Tracts; Lettres ouvertes et lettres émanant du gouvernement en exil, [1939-1945] - Photo n° 524232
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Notre peuple est arraché à ses foyers. Les liens familiaux sont rompus. Les femmes mêne sont recherchées. Les libertés fondamentales sont supprimées + + + Le Gouvernement a, dès la première heure, fait retentir dans le monde sa voix énergique et alarmée. Des protestations solennelles se sont élevées, dans le Pay Les Secrétaires Généraux,, même Ceux qui sont les constants serviteurs des intérèts ennemis, n'ont pas pu ne pas y prendre part. Est-ce suffisant? Non. LE TEMPS DES PROTESTATION SECRITES OU VERBALES EST PASSE. Notre peuple,, privé de ses guides naturels, attend avec angoisse un soutien, des directives, une action, UN MOT D' ORDRE DOIT RETENTIR, Nous le donnons, conscients des graves difficultés et des angoissants problèmes de' conscience que, rencontrent ceux qui se trouvent melés à la vie économique ou du pays au qui exercent sur elle une influence déterminante, mais consciente .......... des intérêts de ce pays, qui doivent demeurer à l'avant plan de préoccupations. Il ne s'inspire que des devoirs envers la Patrie qui s' identifient avec les intérêts, permanents des citoyens. +4+ Nous sommes au grand tournant de la guerre„ L'HEURE EST VENUE POUR TOUS, SANS FAUX-HUYANTS, SANS RECOURIR A DES JUSTIFICATIONS PERIMEES,' D'OPERER UN RETOUR SUR NOUS-MEMES. L'ENNEMI USE AUJOURD'HUI DE SES DERNIERES ARMES. CELUI QUI CONTRIBUERAIT ENCORE, A Lui EN DONNER COMMETTRAIT UN FORFAIT INEXPIABLE ENVERS Sa PATRIE, En 1940, l'occupation totale du territoire national, la captivité du Roi demeuré dans le Pays, l'irrésistible supériorité des armées allemandes, imposèrent à la Belgique un repli sur elle-même. Nous assurions ainsi la sauvegarde de nos forces vives pour un avenir à la conquête duquel il nous était interdit de prendre part en masse. L'illusion était permise concernant la remise de notre peuple au travail, Il fallait travailler pour maintenir vivants et solides les éléments d'une restauration. L'occupant nous laissait entendre qu'il n'avait besoin, pour sa victoire d'aucun concours effectif. Nous avons donc pris la résolution de relever nos ruines et d'assurer notre subsistance. Mais bientôt cette résolution dût être revue. L'ennemi, de plus en plus ouvertement, nous faisait participer à l'économie de guerre allemande et entravait la réalisation du nos objectifs drintérêt national. Aujourd'hui, non content de drainer, en paralysant nos entreprises et en organisant la famine, nous ouvriers vers L'Allemagne, il les déporte en vue du travail forcé. L'EQUIVOQUE N'EST PLUS POSSIBLE. L'HEURE EST VENUE DE COMBATTRE, DUT-ON S'EXPOSER POUR LE FAIRE. L'heure est venue do se souvenir que, si L'armée a été